«C’était compliqué d’avancer, ces dernières années.»
Nils Andersson, étudiant en Master
Nils est le papa d'un enfant de deux ans et demi. Il est en quatrième année de Master, tout comme sa partenaire. Le couple fait de son mieux pour terminer ses études, mais il a été compliqué d'avancer, ces dernières années. Les quatre premiers mois ont été particulièrement difficiles, car il n'y avait pas de place en crèche pour leur enfant. Le couple s'est donc partagé la garde du bébé, en alternant avec les études. Ensuite, une solution transitoire a été trouvée grâce aux services sociaux et à la ville de Fribourg. Finalement leur enfant a pu être accueilli à la crèche universitaire. Les jeunes parents sont soulagé·e·s d'avoir pu obtenir une place dans cette crèche, car les places y sont limitées.
Nils et sa compagne ne savaient pas quelle aide ou soutien pouvait leur apporter l’Université de Fribourg. C'est une professeure qui a aidé son amie en la contactant après avoir appris sa grossesse et en lui transmettant diverses informations utiles - notamment l'emplacement d'une salle d'allaitement proche de son lieu d'études. La future mère passait alors beaucoup de temps dans les laboratoires, mais elle n'avait plus le droit de travailler avec certaines machines, conformément au règlement de protection des femmes enceintes. Afin de savoir quels travaux elle pouvait encore effectuer dans les laboratoires, elle a dû prendre contact avec Uni-Santé. Elle n'a cependant reçu une réponse que neuf mois plus tard, c'est-à-dire lorsque leur bébé avait déjà cinq mois. Nils reconnaît que sa demande a coïncidé avec la période de la pandémie, ce qui explique en partie cette situation absurde. Heureusement, le couple a trouvé une aide plus rapide auprès d'Uni-Social, qui leur a indiqué à quelles subventions il pouvait prétendre.
Nils et sa compagne ne peuvent pas compter sur l'aide de leurs parents pour la garde, car leurs familles n'habitent pas à proximité. Le couple apprécie toutefois de pouvoir se reposer lorsqu'il leur rend visite.
Nils pense que l'Université pourrait améliorer la diffusion d'informations sur la grossesse et la parentalité pour les étudiant·e·s. Nils constate que les sites internet ne sont pas toujours à jour. De plus, il souhaiterait qu'il soit possible d'emmener son bébé en cours sans avoir à le demander au préalable à chaque professeur·e.